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… Un dernier
conseil : ne vous tourmentez pas. Quand le monde sera plein de robots, quoi de
plus facile que d’en inventer un doté, par construction, de la haine de son espèce
? Alors, tous transformés en Nérons aux mains blanches, nous jouerons de la
lyre avec une ficelle et une boîte de conserves en regardant flamber à nos
pieds les hangars où les robots se tordront dans les braises comme de présomptueuses
fourmis, aux accents majestueux d’une chanson composée par un jongleur prodige de
deux ans élevé dans les pattes d’une tigresse à l’abri du monde civilisé.
Votre serviteur
dévoué :
Boris Vian.
(fin d’un article paru
dans le numéro du 10-16 avril 1953 de l’hebdomadaire Arts )
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